Répartition : Forficula auricularia est la plus répandue des espèces de perce-oreilles. Présence partout sur le territoire Français.
Accidentellement introduit en Amérique du Nord, il a colonisé récemment plusieurs régions du Canada, où il est localement considéré comme invasif.
Milieux et habitats :
Les perce-oreilles vivent dans des endroits sombres et humides (sous les pierres, les écorces, les feuilles mortes).
, mais il s'en sert très peu.
L'abdomen se termine par deux pinces rigides. Les femelles ont des pinces droites, alors que les mâles ont des pinces recourbées en forme de crochets principalement utilisées pour effrayer les prédateurs.
Comportement :
Le jour, le perce-oreille passe la plupart de son temps dans les crevasses du sol, sous les écorces du bois mort, dans le creux des feuilles d'aubergines, dans le cœur des feuilles de blettes. La nuit, il sort et part à la recherche de nourriture.
Ils sont capables de projeter des composés chimiques à l’odeur âcre sur leurs agresseurs à partir de glandes présentes sur le dos.
Cycle de développement :
La femelle perce-oreille pond 50 à 70 œufs à l'automne sous les écorces ou dans le sol.
Elle surveille ses œufs dans un nid aménagé, les nettoie pour les débarrasser des moisissures, les retourne, les regroupe et peut même les déplacer pour leur éviter des variations de température et d’humidité.
Ce comportement maternel est unique chez les insectes. Les jeunes sortent à la fin de l’hiver et ont une durée de vie d’environ un an.
Régime alimentaire :
Il consomme des pucerons, des psylles, voire des chenilles et des petits escargots.
Cependant si les proies se font trop rares, il s'accommode aussi de tissus végétaux. Quand ils sont nombreux, ils peuvent provoquer des perforations sur les jeunes pousses d’aubergines ou les fruits au verger.
Utilité pour le jardinier :
Encourager la présence de perce-oreilles est un bon moyen de réguler naturellement les populations d'insectes nuisibles.
L'origine du non Perce-oreilles peut venir du fait que l'on retrouve parfois cet insecte au cœur des fruits à noyau bien mûrs, dont les quartiers, notamment d’abricot ou de pêche, sont appelés oreilles ou oreillons.
Ce nom, à son tour, a nourri dans la culture populaire la croyance selon laquelle l’insecte pourrait pénétrer dans le conduit auditif humain et l’endommager.